Et rien n'a changé pourtant, à en juger par ce que l'on entend et voit actuellement..

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jeudi 2 août 2012

Ceux de Metz !

Les Roms de Metz (lien avec l'historique du samudaripen (la shoah des rroms)

 31 juillet 2012

Le comité d’accueil et de soutien des familles Roms de Metz a, le 30 juillet dernier rencontré des responsables de la préfecture et de la mairie dans l’espoir de trouver des solutions à long terme pour des familles menacées d’évacuation forcée de leurs actuels abris. Réponses mitigées…

Copyright pascale Braun


 Ni expulsion immédiate, ni solution pour les Roms de Metz

Alerté par une information faisant état du démantèlement imminent du campement de Roms dans le quartier messin des Sablons, le comité d’accueil et de soutien s’est mobilisé ce lundi 31 juillet 2012 pour obtenir des solutions d’hébergement d’urgence. Une quarantaine de personnes occupent depuis mars 2012 un terrain insalubre appartenant à RFF et les mesures d’expulsion décidées par le tribunal administratif de Strasbourg le 3 juillet dernier risquent de se concrétiser.  A la préfecture de Région, les militants ont obtenu une brève entrevue avec Edith Esnou, responsable du bureau de la Sécurité intérieure qui a contesté l’imminence du recours aux forces de l’ordre.  Modérément  rassurés, les  militants ont demandé qu’aucune l’expulsion ne soit décidée avant que les ministères du Logement, de l’Intérieur et du Travail, tous saisis, n’aient instruit le dossier.  Une délégation a également été reçue en mairie durant une heure trente sans qu’aucune proposition de relogement n’ait été formulée. 

Didier Pardonnet, (!) directeur de cabinet de Dominique Gros, a réitéré la promesse de veiller à la scolarisation des enfants en septembre prochain  et évoqué la possibilité d’une table ronde à l’échelle de Metz Métropole. La question du relogement des familles venue de Roumanie n’a donc pas avancé d’un pouce. La simple mise à disposition d’un terrain salubre paraissant insurmontable, les enfants et leurs parents restent condamnés à l’insalubrité d’un bidonville urbain en lisière de voie ferrée. Différée pour une durée indéterminée, l’expulsion ne résoudrait en rien un problème d’hébergement latent depuis trois ans.
D'après Pascale Braun

Délicate hypocrisie : tu as un logement insalubre (mais un toit tout de même que tu as réussi à construire avec rien), on te jette à la rue.. et on le détruit au bull.. par "humanisme"! 

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