Et rien n'a changé pourtant, à en juger par ce que l'on entend et voit actuellement..

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vendredi 11 juin 2010

(2) Une famille typique (Sarko)

Suite de "histoires romanesques" (lien)




L'exemple d'une famille, entre autres

 Allain Jules révèle aujourd'hui l'existence d'un cousin de Sarko autrichien, Rudolf Sarközi, rom et militant des droits de l'homme... choqué par l'attitude de Nic. Romantique si c'est bien le cas! Rudolf précise que le patronyme "Sarközy" -le "y" provient d'un anoblissement- est si banal en Autriche chez les roms que certains veulent en changer (!) Voici les deux Sarkozy, enlevons quelques kilos et quelques années à Rudolf, une moustache à Nic...  et le résultat est là. 



Une famille, je le découvre a posteriori, véritable illustration romanesque des hypothèses de ce blog -voir lien- : juive sépharade par les Mallah avec  prééminence de la mère ou  plus exactement de la lignée maternelle, en le cas du grand-père maternel.. [Rom côté Sarko ? L'ordonnance qui anoblit l'ancêtre paysan Milhaï précise "ainsi que tous ses rroms", ce qui peut signifier que celui-ci était leur chef -tout comme l'édit de protection du roi de Bohême Sigismond octroyé à la demande de "Ladislas" qui  s'applique à tous ses "gens", c'est à dire les roms-...]

... et de surcroît assez semblable par bien des côtés à celle de Cécilia "Ciganer" -ce qui veut dire "tzigane"- d'ascendance elle aussi rom et juive par son père Aaron, né en Moldavie, qui prit la route à l'adolescence et épousa tardivement la fille d'un diplomate espagnol, également petite-fille du compositeur Isaac Albeniz. Musique, Balkans, voyage, rroms et juifs, décidément, nous sommes bien dans le tableau*. C'est presque trop beau de le voir ainsi servi sur un plateau un mois après que je l'eusse hypothésé... Un cas particulier certes mais intéressant. Serions-nous tous plus ou moins roms? et la romité chez certains serait-elle enfouie? Romité ou judaïté, les liens, comme avec les kurdes -en fait, avec tous les peuples contraints de prendre la route- les conversions et l'"oubli", un sujet de roman plus que de thèse, qui corrobore une intuition. 

[Note. Dans les Balkans, terre de conquêtes et reconquêtes successives, comme chez les roms, il est fréquent dans une même famille, de voir trois ou même quatre religions différentes : catholique, romaine et orthodoxe, juive et musulmane. Exemple : sur la liste des morts du camp d'extermination de Jasenovac en Croatie, on trouve parmi les "Brahic" -mon nom par ma mère- mention de ces trois religions.]


Isaac Albeniz
*On constate fréquemment dans les choix amoureux et professionnels des membres d'une famille des similitudes et des renvois surprenants (répercutés sur plusieurs générations) y compris chez des gens qui n'ont jamais entendu parler les uns des autres :  par exemple, un "out sider" issu d'une famille d'artistes -dont un membre est un sculpteur connu- qui l'a quittée pour devenir entrepreneur ou banquier- épousera la sœur, elle-même musicienne, d'une diva.. Et sa petite fille -donc la petite nièce du sculpteur-.. qui a été coupée de cette lignée par son clan maternel au point de ne presque rien savoir d'eux deviendra à son tour prof...  puis sculpteur et musicienne... ! mais elle épousera un homme venant d'une famille de... banquiers ! qu'il a lui-même quittée avec fracas etc... -Ce cas est le mien.- Tout se passe comme si, programmés, les descendants tentaient sans le savoir de renouer les liens rompus de leurs ancêtres et de "concilier" des inconciliables du passé, puisant dans ces sources, révélées par leur choix amoureux ou professionnels.. Ils épousent non seulement une personne, mais à travers celle-ci toute sa lignée emboîtée proche ou complémentaire de la leur, consolidant mutuellement un mur dont quelques pierres seraient tombées. De même Sarko cachant -ou ignorant- sa romité (comme tout parvenu, il insiste sur une noblesse tardive etc..) aurait tout de même épousé une femme à demi rrom qui elle n'en fait pas mystère. Cf "Secret de famille" (Hélène Larrivé) Frison-Roche éditeur  

PS  Dans les cas d'une appartenance à un groupe racisé, il arrive que la honte génère l'oubli et même des positions radicales xénophobes chez ceux qui l'on vécue -ou dont les ancêtres l'ont subie-, c'est le syndrome de "j'ai passé le gué, je coupe l'échelle" (lien), parfois cocasse (lien.)  
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